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Le gouvernement de Zelensky utilise l’invasion russe, d’une façon complètement cynique, pour justifier la répression contre les opposants politiques. Lors d’une allocution télévisée le 20 mars, le président Zelensky a annoncé l’interdiction de onze organisations politiques pour toute la durée d’application de la loi martiale. Si certaines de ces organisations sont grotesques, et que quelques-uns de leurs membres sont en effet favorables à l’invasion russe, aucune preuve d’une « collaboration » effective n’a néanmoins été présentée pour justifier leur interdiction.

Nous avons reçu ce bref rapport sur la lutte politique qui se déroule dans la section de Moscou du Komsomol (l’organisation de jeunesse du Parti Communiste de la Fédération de Russie) sur la question de la guerre en Ukraine. Les partisans de la TMI viennent d’être exclus du Komsomol en même temps que d’autres militants, à cause de leur opposition à la ligne officielle nationaliste de la direction du parti.

Les brèves thèses qui suivent ont été rédigées par des partisans de la TMI en Ukraine puis traduites. Elles traitent des origines de la guerre actuelle et des effets réactionnaires qu’elle a en Ukraine. Pour une solution internationaliste à la guerre en Ukraine, et à toutes les guerres ! Pour la révolution socialiste ! L’original en ukrainien est consultable ici.

Cet article a été écrit le 14 mars 2022. Alors que l’armée russe continue à bombarder les villes d’Ukraine, les travailleurs du monde sont consternés par les destructions et les morts causées par l’invasion. La presse et les politiciens occidentaux font de leur mieux pour dissimuler le rôle de leur propre impérialisme dans ce désastre. Loin d’être une tierce partie neutre, les puissances occidentales ont contribué à provoquer ce conflit pour leurs propres intérêts impérialistes.

Une fuite de données révèle que la grande banque suisse Credit Suisse a géré pendant des décennies les avoirs de criminels du monde entier. Les « Suisse Secrets » confirment la réputation de la place bancaire suisse en tant que havre de paix pour l’argent sale des oligarques du monde entier, des politiciens corrompus et des barons de la drogue.

Le 23 janvier dernier, des soldats dirigés par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba ont pris le contrôle d’une base militaire à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Quelques heures plus tard, le président Roch Kaboré était aux mains des putschistes. Le lendemain, l’armée annonçait à la télévision que Kaboré avait été démis de ses fonctions, que le Parlement était dissous et que la constitution était suspendue.

La première victime de la guerre est la vérité. C’est également le cas avec l’intervention militaire russe en Ukraine. Les marxistes doivent être capables de percer le brouillard des mensonges et de la propagande de guerre et d’analyser les véritables raisons du conflit, ce qui l’a provoqué et les véritables intérêts qui se cachent derrière les excuses et les justifications des différentes parties impliquées. Par-dessus tout, nous devons le faire du point de vue des intérêts de la classe ouvrière mondiale.

En fin de semaine avait lieu la douzième édition de l’École marxiste d’hiver de Montréal. Pour une deuxième année consécutive, cet événement incontournable pour les marxistes d’Amérique du Nord a dû être tenu en ligne. Malgré le caractère plus impersonnel des réunions Zoom, l’enthousiasme formidable des participants était palpable.

Voilà, ça a commencé. Les forces russes ont déclenché une attaque massive contre l’Ukraine. Aux premières heures du matin, dans une courte allocution télévisée, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une “opération militaire spéciale” à l’aube. Quelques minutes après la diffusion, vers 5 heures du matin, heure ukrainienne, des explosions ont été entendues près des principales villes ukrainiennes, y compris la capitale Kiev.

Dans un discours prononcé le 21 février 2022 devant la nation russe, Poutine a prétendu que « l’Ukraine a été créée par Lénine ».

Justin Trudeau a enfin obtenu son moment “Just watch me”. Au Canada, il semble que les grands personnages et événements historiques se répètent effectivement deux fois. Pierre Elliott Trudeau devient Justin Trudeau, la Loi sur les mesures de guerre devient la Loi sur les mesures d’urgence. Marx avait raison : la première fois était vraiment une tragédie, et la seconde est une farce.

Le soi-disant convoi de la liberté a fait les gros titres ces dernières semaines et bloque le centre-ville autour de la colline du Parlement à Ottawa depuis une semaine. Bien que le nombre de participants au blocus ait diminué, rien n’indique qu’ils aient l’intention de partir de sitôt et beaucoup ont juré de rester jusqu’à ce que leurs demandes d’annulation de toutes les mesures sanitaires en cas de pandémie soient satisfaites.

Le capitalisme est un charognard. Quand le monde périclite, ses vautours se nourrissent du désespoir de la population. La compagnie pharmaceutique Pfizer n’en est que la plus sordide illustration.

Dans la crise actuelle autour de l’Ukraine, le Canada n’a pas joué son rôle habituel de jeune frère doux et docile de l’impérialisme américain. Comme le soulignait récemment un éditorial du Toronto Star, le Canada « joue au cow-boy » et se montre « inhabituellement belliqueux ».