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Paris, février 1962. La perspective d’une fin de la guerre d’Algérie semble s’être éloignée depuis la suspension des pourparlers de paix, le 28 juillet 1961, entre le GPRA. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) et le gouvernement français. Cependant, dans les arcanes du pouvoir, tout le monde s’accorde à dire que la seule issue possible est l’indépendance de l’Algérie. S’accrochant désespérément à leur rêve d’une Algérie française, les fascistes de l’OAS. (Organisation Armée Secrète), multiplient les attentats en Algérie et en Métropole. Cette stratégie de la terreur vise à mettre la pression sur le gouvernement français, qui se dit de plus en plus favorable à de

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Le Parti de la Refondation Communiste (PRC), en Italie, a tenu son VIIIe congrès national du 2 au 4 décembre dernier, soit quelques semaines après la chute ignominieuse de Silvio Berlusconi et la constitution d’un gouvernement de « technocrates » dirigé par Mario Monti. Les discussions du congrès ont naturellement porté sur la faillite qui menace l’Etat italien et sur les conséquences politiques et sociales de cette situation. Le mandat que les « marchés » ont confié à Mario Monti est clair : imposer au peuple italien une politique d’austérité brutale.

Deux responsables de La Riposte, Greg Oxley et Jérôme Métellus, ont eu récemment l’occasion de discuter avec Jean-Luc Mélenchon au siège du Parti de Gauche. Eric Coquerel, de la direction du PG, était également présent. La discussion était fraternelle et a couvert de nombreux sujets. Greg et Jérôme ont réaffirmé l’engagement de La Riposte à mener campagne pour les candidats du Front de Gauche aux élections législatives et présidentielles. Ils ont aussi proposé à Jean-Luc Mélenchon de publier une interview de lui dans notre journal. Il a immédiatement accepté. La voici.

Entretien avec Samba LY, délégué CGT de Net Eclair. Les quarante salariés de la blanchisserie industrielle Net Eclair, à l’aéroport de Roissy, occupent leur entreprise depuis le 6 octobre, jour où la direction a annoncé son intention de la liquider. Elle a pour activité le nettoyage des linges d’avion. Elle est en bout de chaîne de la sous-traitance généralisée qui prévaut dans l’organisation du travail mise en place par les compagnies aériennes, et notamment le groupe Air France.

Ceci est la traduction d’une déclaration de nos camarades grecs de Marxistiki Foni, publiée le 19 octobre, jour de grève générale.

Depuis le 18 mai 2011, le camarade Mohamed Ghalout, un militant étudiant de la « Voix démocratique basiste » dans les rangs de l’Union nationale des étudiants marocains, est détenu dans les prisons de la dictature alors que son audition a été reportée pour la deuxième fois. Il a été arrêté sur des accusations fausses et il subit un procès politique injuste.

La vague révolutionnaire qui a déferlé à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, renversant ou ébranlant les régimes en place, a été vécue comme une catastrophe par les puissances impérialistes. Et pour cause. La stabilité de ces dictatures était d’une importance stratégique vitale pour l’impérialisme. Elles servaient à terroriser les masses du monde arabe. Elles facilitaient l’exploitation des travailleurs et le pillage des ressources de la région. Il en était de même en Libye, où, à l’origine, le soulèvement du 19 février à Benghazi était une extension des révolutions en Egypte et en Tunisie. Cependant, le cours ultérieur des événements a vu la révolution libyenne détournée au

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Ce texte a été écrit en juin 1974, quelques semaines après l’effondrement de la dictature militaire de Caetano. Alan Woods y analysait les forces et les faiblesses de la révolution portugaise, et dessinait des perspectives.

Cet article d’Alan Woods est la préface du livre de notre camarade Lal Khan, Une autre histoire du Pakistan [1], publié en 2008 à l’occasion du 40e anniversaire de la révolution pakistanaise de 68-69.

16 juin:Il y a près de 10 ans, George W. Bush et les néo-conservateurs ont profité des attentats du 11 septembre pour engager leur politique étrangère dans la voie de la force militaire brute. Mais après les désastres en Irak et en Afghanistan, et dans le contexte de la plus grave crise économique depuis les années 30, l’humeur a changé.

Le drame grec s’intensifie de jour en jour et d’heure en heure, menaçant la stabilité de toute l’Union Européenne. Mardi, le gouvernement de Papandréou a obtenu un vote de confiance, au Parlement, pendant qu’à l’extérieur du bâtiment des dizaines de milliers de gens criaient : « Voleurs ! Voleurs ! » Leur colère n’est pas seulement dirigée contre les mesures d’austérité, mais aussi contre les politiciens en général.

Longtemps reporté, le VIe congrès du Parti Communiste Cubain (PCC) s’est tenu à la Havane du 16 au 19 avril dernier. Il a adopté le document intitulé : Lignes directrices de la politique économique et sociale du parti et de la révolution. La date du congrès coïncidait avec le 50e anniversaire de la tentative de débarquement américain à la Baie des Cochons, en 1961. Fidel Castro avait alors proclamé le « caractère socialiste de la révolution ».

La panique s’empare de nouveau des dirigeants européens. Leur dernière recette, pour trouver de l’argent, consiste à privatiser à une échelle massive. Le gouvernement espagnol vend les bijoux de famille. Il veut privatiser la loterie nationale et des aéroports. La vente de la loterie nationale est censée rapporter entre 6,5 et 7,5 milliards d’euros. Mais l’Etat espagnol perdrait près de 3 milliards d’euros de recettes annuelles, qui tomberaient dans les poches d’un grand groupe privé. C’est un excellent exemple du pillage de l’Etat : on nationalise les pertes et on privatise les profits.

Ces huit derniers jours, des centaines de milliers d’Espagnols sont descendus dans les rues. Dans de nombreuses villes du pays, les places ont été le théâtre de grands rassemblements. Les manifestants protestent contre le chômage de masse et la politique d’austérité du gouvernement. Les « experts » pro-capitalistes ont été complètement pris par surprise. Ils disaient la jeunesse apathique et apolitique.

Le 18 septembre 2001, George W. Bush – qui, de toute évidence, avait regardé trop de films de John Wayne – déclarait que les Etats-Unis captureraient Oussama Ben Laden « mort ou vif ». Cette affirmation s’est révélée correcte à 50 %. Il est clair que les Forces spéciales américaines envoyées à Abbottabad n’avaient absolument aucune intention de « prendre » Ben Laden vivant.