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Fin novembre, la Chine a été le théâtre de mobilisations inédites contre les mesures de confinement. Même si elles sont restées d’une ampleur limitée, en termes quantitatifs, leur potentiel a effrayé le régime et l’a obligé à renoncer à sa politique de « zéro Covid ». Ceci a immédiatement déclenché une vague de contaminations qui semble importante.

Depuis le 7 décembre et la destitution par le congrès du président péruvien, Pedro Castillo, les travailleurs et les paysans se mobilisent en nombre toujours plus grand. Dans certaines régions du pays, cela a pris des proportions insurrectionnelles. Les masses ont clairement perçu qu’il s’agissait d’un coup d’Etat, derrière lequel se trouvait la main de l’oligarchie capitaliste et de l’impérialisme américain. Nous publions ci-dessous le texte d’un tract qui est diffusé en ce moment même par nos camarades de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) au Pérou.

Le 26 novembre, les militants deSinistra Classe Rivoluzione (« Gauche Classe Révolution »), la section italienne de la TMI, ont organisé un cortège sur la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes, à Rome. Ils y ont été la cible d’une campagne de harcèlement et d’attaques verbales de la part des organisateurs de la manifestation, des militants Queer de Non una di meno (NUDM - « Pas une de moins »). Le lendemain, alors que plusieurs de nos camarades italiennes participaient à un rassemblement national de NUDM, des militants de cette organisation ont attaqué le stand de nos camarades et les ont empêchées de prendre la parole pour se

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La crise politique au Pérou s’est brutalement accélérée ces dernières heures. Le Président Castillo a décrété la suspension du Parlement, avant d’être arrêté par la police. Le parlement a voté sa destitution et a proclamé la vice-présidente nouvelle présidente du pays.

Les 26 et 27 novembre avait lieu la sixième édition de l’Ecole Francophone Internationale de la Tendance Marxiste Internationale. Près de 150 militants et sympathisants de la TMI venant de Suisse, France, Québec ou Belgique ont participé à ce week-end de formation aux idées du marxisme. Une trentaine d’autres camarades suivaient l’événement en duplex depuis Montréal, au Québec.

Un mois à peine après le pompeux 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC), la colère de la base remonte à la surface. La semaine dernière, la méga-usine Foxconn de Zhengzhou, dans le Henan, a été le théâtre d’une violente confrontation entre les travailleurs et la police au sujet d’un vol de salaires par la direction, et ces deux derniers jours, des manifestations importantes et violentes ont été signalées dans de nombreuses grandes villes, visant les mesures de confinement draconiennes du régime, qui sont devenues un point focal du mécontentement général. Comme nous l’avons prédit depuis longtemps, la crise profonde du capitalisme chinois commence à pousser les masses à

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Pour la première fois, des travailleurs canadiens ont forcé l’abrogation d’une loi spéciale de retour au travail. La lutte inspirante des 55 000 travailleurs de l’éducation de l’Ontario a permis de remporter une importante victoire partielle. Le gouvernement pensait écraser les travailleurs en rendant préventivement leur grève illégale, en leur imposant un contrat et en violant leurs droits constitutionnels avec la clause dérogatoire. Mais le régime de Doug Ford a plutôt provoqué une grève illégale qui était en voie de se transformer en grève générale à l’échelle de tout l’Ontario.

Le 30 octobre dernier, au Brésil, Luiz Ignacio Lula – le candidat du Parti des travailleurs (PT) – a remporté les élections présidentielles d’une courte tête : 50,9 %. Son adversaire, le président sortant Jair Bolsonaro (extrême droite), a déjoué tous les sondages au premier tour, puis a progressé de 6 millions de voix entre les deux tours, contre 2,6 millions pour Lula.

Depuis que la « police de la moralité » a tué une jeune femme kurde, début septembre, l’Iran est le théâtre d’une mobilisation révolutionnaire dont la jeunesse en est la colonne vertébrale. A ce jour (6 novembre), les manifestations et rassemblements se poursuivent à un rythme quasi-quotidien, malgré la répression féroce déclenchée par le régime dictatorial de Khamenei.

Depuis près de six mois, le secrétaire général du syndicat Kurier (qui organise les coursiers de la livraison alimentaire), Kirill Ukrainstev, est en garde à vue. Il est accusé d’avoir organisé des évènements publics illégaux. En réalité, il est persécuté pour ses activités syndicales et pour avoir défendu les droits d’une des couches les plus défavorisées et les moins protégées de la classe ouvrière.

Le 13 septembre, une jeune femme kurde nommée Jîna Emînî était arrêtée à Téhéran par la « Police de la moralité », qui lui reprochait de porter son hijab d’une façon « incorrecte ». Après avoir battu son frère, ils ont torturé la jeune femme jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Après avoir été emmenée à l’hôpital, elle est finalement morte de ses blessures le 16 septembre.

Le mouvement de révolte des masses iraniennes dure depuis plus de quatre semaines et la répression déchaînée par le régime n’a eu pour effet que de pousser de nouvelles couches de la population dans la lutte. La jeunesse des rues et des universités a maintenant reçu le renfort de milliers de lycéens, de commerçants des bazars, mais aussi d’importants secteurs de la classe ouvrière. Une série de grèves a commencé dans le secteur pétrolier et pétrochimique, le cœur de l’économie iranienne.

Les manifestations en Iran, déclenchées par le meurtre d’une jeune femme kurde, Mahsa Amini, se sont maintenant étendues à au moins 140 villes dans toutes les provinces du pays. Elles se sont transformées en un soulèvement national, incomparable à tout autre mouvement précédent dans l’histoire de la République islamique. 

Elizabeth a eu la chance de monter sur le trône juste après la guerre, au début d’une période de croissance économique mondiale. Durant près de 25 ans, l’augmentation presque continue du niveau de vie a assuré une certaine foi en l’avenir et préservé du même coup la stabilité sociale. Les cinquante années suivantes ont été très différentes. La crise mondiale de 1974 et le déclin de plus en plus rapide du capitalisme britannique ont ouvert une période d’intenses luttes de classe, marquée par le Thatcherisme et la « désindustrialisation » de la Grande-Bretagne.