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Le capitalisme est en crise à l'échelle mondiale. La classe dirigeante attribue la crise au coronavirus. Mais ce virus ne fait que faire remonter à la surface les contradictions qui se sont accumulées depuis des décennies au sein du système capitaliste. Cela ouvre une nouvelle période historique de turbulences, d'instabilité et de lutte des classes intense.

Dans un rapport publié le 29 avril, l’Organisation Internationale du Travail (OIT, liée à l’ONU) prévoit qu’1,6 milliard de travailleurs du secteur informel vont perdre 60 % de leurs revenus, du fait de la crise sanitaire et économique. Dans les pays les plus touchés, le taux de pauvreté chez ces travailleurs informels devrait atteindre 84 %. Au fur et à mesure que la crise se développe, tous ceux qui travaillent dans des secteurs précaires courent au désastre.

Le Printemps de Prague fut une terrible occasion manquée, au vu de son immense potentiel : ce mouvement aurait pu conduire à une révolution politique socialiste et renverser la bureaucratie du Parti communiste (PC) tchécoslovaque. Ses conséquences auraient alors été d’une ampleur considérable. C’est pourquoi il a fait l’objet, ces cinquante dernières années, d’une si importante campagne de calomnies de la part des staliniens et de récupérations hasardeuses de la part des libéraux ; chaque camp falsifiant l’histoire à sa manière.

Le mouvement déclenché par le meurtre de George Floyd a largement dépassé la ville de Minneapolis. Des manifestations contre le racisme et les violences policières ont eu lieu dans des centaines de villes à travers le monde, mobilisant des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs. La classe dirigeante a réalisé qu’elle ne pourrait pas écraser le mouvement et essaie maintenant de recourir à la carotte plutôt qu’au bâton.

En temps normal, les membres de la Tendance marxiste internationale au Canada et au Québec organisent un congrès annuel en mai. L’année dernière, plus de 160 personnes y ont participé. Le confinement dû à la COVID-19 nous a obligés à annuler cette réunion en personne, mais la lutte ne cesse pas pour autant. À sa place, nous avons organisé une école marxiste en ligne qui a été grandement réussie. Cet événement bilingue est la plus grande réunion marxiste que la TMI ait jamais organisée au Canada! Plus de 300

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Au Brésil, le gouvernement de Bolsonaro est fracturé, traversé par des scissions et des crises. La classe dirigeante est désespérément divisée sur la gestion de la pandémie de coronavirus et face à l’effondrement économique auquel le pays est confronté. Article publié le 24 avril 2020 par Esquerda Marxista.

Quoique le COVID-19 ait pris par surprise les gouvernements dans le monde entier, c’était un accident qui ne demandait qu’à se produire. De même que le chaos économique et social provoqué par la pandémie a été préparé dans la dernière période, le capitalisme a depuis longtemps jeté les bases d’un désastre sanitaire de cette ampleur.

La pandémie de coronavirus est un tournant de l’histoire mondiale. L’économie mondiale encaisse coup sur coup. Les systèmes de santé des pays capitalistes les plus avancés sont complètement dépassés, résultat de décennies d’attaques contre les conditions de vie de la population. L’horreur et l’inefficacité du capitalisme apparaissent au grand jour, même dans les pays où les populations jouissaient jusqu’alors d’une existence plus ou moins civilisée.

« Aie confiance dans le fait que l’histoire jugera les événements et que tu n’auras jamais à rougir de ce qu’a fait ton père. Surtout, ne devient jamais une de ces personnes qui ne font que critiquer mais qui ne vont jamais jusqu’au bout leurs actes. Ces gens sont hypocrites et lâches, car ils n’ont pas la force de concilier leurs actes avec leurs idées. Je te souhaite d’avoir beaucoup de courage. Préserve fermement en toi la conviction que la vie est merveilleuse. Sois positif et sache que la révolution triomphera toujours ». (Extrait de la dernière lettre de Valery Sabline à son fils, écrite peu avant son exécution).

La COVID-19 a entrainé des fermetures, des interdictions de circuler et des pénuries de matériel médical et de nourriture dans le monde entier. Cependant, à un endroit dans le monde, c’était déjà la norme bien avant la pandémie : la bande de Gaza. Déjà soumise à d’énormes restrictions et pénuries depuis le début du blocus il y a 13 ans, Gaza doit désormais faire face à la COVID-19.

Le texte ci-dessous est la traduction de notes manuscrites (en russe) de Trotsky. Elles datent de décembre 1928 – selon Pierre Broué – et n'ont jamais été publiées du vivant de leur auteur. La version que nous proposons ici s'appuie sur celle publiée par Pierre Broué dans son édition des Œuvres de Trotsky.

Le COVID-19 a entrainé des fermetures, des interdictions de circuler et des pénuries de matériel médical et de nourriture dans le monde entier. Cependant, à un endroit dans le monde, c’était déjà la norme bien avant la pandémie : la bande de Gaza. Déjà soumise à d’énormes restrictions et pénuries depuis le début du blocus il y a 13 ans, Gaza doit désormais faire face au COVID-19.