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Il y a un an, le référendum sur l’indépendance de la Catalogne du 1er octobre marquait un tournant dans la situation politique catalane et à travers tout le territoire espagnol. « L’Octobre républicain » a vu les masses abruptement entrer dans l’arène politique. Cette impressionnante mobilisation de la base, qui a défié l’appareil d’État et les hésitations des dirigeants de la Generalitat (parlement catalan), est devenue l’une des plus grandes menaces qu’a connues le régime de 1978 en 40 ans d’existence.

L’élection québécoise de ce lundi marque la fin d’une époque. L’appui aux deux partis de l’establishment, le PQ et les libéraux, s’est effondré et a atteint son niveau le plus bas dans l’histoire. C’est la CAQ qui en a profité, elle qui formera un gouvernement majoritaire. Mais cette élection marque aussi une polarisation à gauche avec Québec solidaire qui a plus que doublé son pourcentage du vote et est passé de trois sièges à dix. Cette situation sans précédent ouvre une nouvelle période de lutte de classe contre le gouvernement caquiste.

Le 20 août 1940, Trotsky était assassiné par un agent de Staline, au Mexique. A cette occasion, nous publions ci-dessous un article d’Alan Woods qui date de 1988.

370 militants des quatre coins du monde ont participé au Congrès mondial de la Tendance Marxiste Internationale (TMI), fin juillet, dans les Alpes italiennes. Une trentaine de pays étaient représentés. La délégation française comptait 31 militants.

Nos ennemis de classe ont l’habitude de se plaindre de notre terrorisme. Ce qu’ils entendent par là n’est pas très clair. Ils aimeraient qualifier de terrorisme toutes les activités du prolétariat dirigées contre les intérêts de nos ennemis de classe. La grève, à leurs yeux, est la principale méthode de terrorisme. Une menace de grève, l’organisation de piquets de grève, le boycott d’un patron esclavagiste, le boycott moral d’un traître de nos propres rangs – ils appellent tout cela terrorisme et bien plus encore. Si on conçoit de cette façon le terrorisme comme toute action inspirant la crainte ou faisant du mal à l’ennemi, alors, naturellement, la lutte de classe toute entière n’est

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Il n’y a pas si longtemps, l’Allemagne était vue comme un des rares pays politiquement stables. En surface, avec une forte croissance économique et une position dominante en Europe, tout semblait aller pour le mieux pour la classe dirigeante allemande. Mais cette stabilité est aujourd’hui profondément bouleversée.

Il n’y a pas si longtemps, l’Allemagne était vue comme un des rares pays politiquement stables. En surface, avec une forte croissance économique et une position dominante en Europe, tout semblait aller pour le mieux pour la classe dirigeante allemande. Mais cette stabilité est aujourd’hui profondément bouleversée.

Nous publions ci-dessous les Perspectives mondiales 2018 de la Tendance Marxiste Internationale (TMI). Ce document livre notre analyse de la situation politique mondiale actuelle et les prévisions générales à venir. Il sera discuté, amendé et adopté lors du Congrès mondial de la TMI, fin juillet, à Turin. Il a été écrit en début d'année et, bien que certains événements se soient déroulés depuis, ces développements ont confirmé notre analyse englobant la situation mondiale.

Le 1er juillet a eu lieu l’élection générale mexicaine au cours de laquelle 18 229 postes publics étaient en jeu, cette élection fut marquée par une participation massive. Cependant, de tous ces postes, le plus important était de loin la présidence. Avec plus de 89 millions d’électeurs inscrits, le niveau de participation (selon les données disponibles) fut l’un des plus élevés de l’histoire du Mexique.

Des dirigeants de plusieurs partis de la « gauche radicale », notamment en Europe, se réclament d’un « populisme de gauche ». C’est le cas de dirigeants de Podemos, en Espagne, mais aussi de dirigeants de la France insoumise. En Belgique des dirigeants du PS comme Paul Magnette ou des syndicalistes de la FGTB y font référence. Parmi les intellectuels qui ont tenté de donner un fondement théorique au « populisme de gauche », Ernesto Laclau et Chantal Mouffe occupent une place centrale.

Les conservateurs de Doug Ford viennent de gagner les élections en Ontario. Il s’agit d’une victoire de la réaction populiste de droite dans la plus grande province du Canada. Ce résultat représente également une polarisation de classe et l’effondrement du « centre ». Les libéraux de Kathleen Wynne ont été démolis et ont perdu le statut de parti officiel. Sur la gauche, le Nouveau Parti démocratique, qui s’est historiquement appuyé sur les syndicats, a obtenu le deuxième plus haut score de son histoire. Une période d’intense lutte des classes s’ouvre et il n’y a pas de place pour la complaisance.

Quel était le véritable rôle de l’impérialisme britannique dans la formation de l’État d’Israël? Quelle était la position de l’Union soviétique et de l’empire américain à l’époque? Comment les dirigeants de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) ont-ils posé la question de la lutte contre Israël par le passé? Et quelle solution les marxistes peuvent-ils offrir aux travailleurs palestiniens et israéliens? Dans ce bref article, écrit en 2002, nous tentons de répondre à ces questions et de développer une perspective.