Le Parti de la Refondation Communiste (PRC), en Italie, a tenu son VIIIe congrès national du 2 au 4 décembre dernier, soit quelques semaines après la chute ignominieuse de Silvio Berlusconi et la constitution d’un gouvernement de « technocrates » dirigé par Mario Monti. Les discussions du congrès ont naturellement porté sur la faillite qui menace l’Etat italien et sur les conséquences politiques et sociales de cette situation. Le mandat que les « marchés » ont confié à Mario Monti est clair : imposer au peuple italien une politique d’austérité brutale.